Parce qu’il y a toujours de nouveaux paysages à survoler, et de nouveaux types de missions à effectuer, vous pouvez travailler partout dans le monde pour vivre pleinement votre passion du pilotage.
Pour piloter dans un pays étranger, il vous faudra obtenir la licence locale. C’est à cela que sert la conversion de licence.
Qu’est-ce qu’une conversion de licence de pilote d’hélicoptère ?
Convertir sa licence de pilote d’hélicoptère ne veut pas dire échanger sa licence contre une autre.
Cela signifie qu’on obtient une seconde licence, sur base de la première.
On utilise le terme “convertir” car vos connaissances théoriques et pratiques sont reconnues et sont « converties » dans les standards du pays visé.
Combien de licences existe-il ?
Chaque pays possède sa propre licence.
Toutefois, la plupart des pays du monde sont membres de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Le rôle de l’OACI est d’élaborer des normes internationales pour uniformiser la formation des pilotes et les licences de chaque pays.
Ainsi, les formations entre tous les pays se standardisent et cela facilite les conversions de licence.
Dans de nombreux pays d’Afrique, d’Asie, ou d’Amérique du Sud, la licence canadienne se convertie bien souvent via une simple procédure administrative et sans nécessiter d’examens.
A l’échelle Européenne, l’EASA (European Aviation Safety Agency) joue le même rôle que l’OACI et a permis de standardiser la formation dans tous les pays d’Europe, pour créer la licence Européenne EASA.
Par conséquent, une licence Française est valide dans tous les pays membres de l’Union Européenne.
– La licence Canadienne (TCCA)
– La licence Européenne (EASA)
Elles sont les plus convoitées car elles concernent les plus grosses flottes d’hélicoptères du monde.
Ces 3 licences offrent le maximum d’opportunités d’emplois pour les pilotes ! De plus, elles sont basées sur les critères de l’OACI, donc facilement convertibles.
Comment obtenir sa licence européenne (EASA) lorsqu’on détient une licence canadienne (TCCA) ?
1 – Obtenir sa licence CPL au Canada
2 – Convertir votre CPL Canadien en CPL Européen
- Obtenir votre certificat médical aéronautique Européen de catégorie 1
- Trouver une école de pilotage
- Passer l’examen théorique
- Passer l’examen en vol
Le certificat médical européen de catégorie 1 s’obtient en 1 journée, dans un centre aéro-médical agréé, et vous coutera 500 euros. Retrouvez plus d’informations ici.
Afin de trouver l’école qui répondra au mieux à vos besoins, nous vous recommandons d’en consulter plusieurs en fonction de leurs proximités, disponibilités, expériences et des tarifs proposés.
L’examen théorique comporte 13 modules. Pour maximiser vos chances de succès, il vous faudra réaliser 4 à 8 mois d’études. Vous avez deux options : être formé par votre école de pilotage ou passer par des formations à distance. La formation Mermoz ou celle proposée par Mikuczanis sont les plus populaires.
L’examen en vol de la licence européenne est semblable à l’examen en vol canadien.
Toutefois, il vous faudra 10 à 20 heures de vol avec un instructeur pour vous y préparer. Le volume d’heures nécessaire dépendra de vos connaissances et aptitudes en vols : plus vous avez d’expérience en vol, moins vous ferez d’heures.
Pour en apprendre d’avantage, consultez notre page conversion de licences de pilotage.
Comment obtenir sa licence Américaine (FAA) lorsqu’on détient une licence canadienne (TCCA) ?
- Détenir 150 heures de vol, dont 50 heures sur hélicoptère
- Détenir sa qualification vol de nuit
- Obtenir un Certificat Médical FAA de classe 2
- Réussir un test de connaissance sur la Règlementation Aéronautique Américaine
- Être capable de lire, écrire, parler et comprendre l’anglais.
- La qualification au vol de nuit
- L’apprentissage nécessaire au test théorique
- Cours d’anglais aéronautique
Pourquoi commencer sa carrière de pilote professionnel d’hélicoptère au Canada ?
- La formation est plus simple, plus rapide et moins cher qu’en Europe ou qu’aux États-Unis.
- Les opportunités d’emploi sont plus accessibles pour les jeunes pilotes dans le pays.
Être formé au Canada vous permettra, à terme, d’accéder à des postes de pilote en Europe ou aux États-Unis, tout en limitant vos frais de formations grâce à la conversion de vos licences.
De plus, l’employabilité d’un pilote ayant moins de 800 heures de vol est plus complexe en Europe qu’ailleurs dans le monde.
L’idée est donc d’obtenir ces 800 heures de vol en pilotant au Canada ou à l’étranger, puis de rentrer en Europe faire sa conversion de licence de pilote. En suivant cette chronologie, la conversion européenne vous coûtera moins cher et vous permettra d’être attractif sur le marché du travail européen.
Voici, sur une frise chronologique, le parcours optimal pour un pilote formé au Canada souhaitant travailler en Europe. Retrouvez les diplômes à passer, en fonction de son expérience de vol.
Conclusion
Le processus de conversion est une passerelle vers de nouvelles opportunités pour chaque pilote souhaitant s’ouvrir à de nouveaux horizons, ou expériences.
Si la plupart des conversions sont standardisées, elles seront ajustées en fonction de votre expérience et objectif.
Avant d’entamer un processus de conversion de licence, il est judicieux de vous rapprocher d’une école de pilotage, qui saura vous aiguiller dans les démarches et la chronologie à suivre.
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Roche Sébastien
INSTRUCTEUR VOL - RESPONSABLE MARKETING